samedi 19 décembre 2009

Pour 1 arbre planté : 30 ha de forêt disparaissent chaque année.

Pour 1 arbre planté : 30 ha de forêt disparaissent chaque année. Selon les estimations de nos experts
en agroforesterie ; 933 milles hectares de forêts disparaissent chaque année pour 44 milles hectares de reboisement.

Des arbres en zone Sahélienne : et demain ?

Une démographie galopante. Un désert qui avance à grande vitesse. Y aura t il encore des arbres debout dans les savanes du Sahel en l’an 2020 ? En fait, personne ne le sait. Par contre, si rien ne change, on verra le dernier arbre tomber et après ?
Hier encore, ils étaient plus de 15 millions de sahéliens. Ils utilisaient le bois sans crainte aucune. Ce bois leur permettait de cuire leurs aliments, le riz et le mil. Pourquoi faire des économies de bois quand tout autour du village le bois est en abondance ? Fallait-il songer à planter, quand planter un arbre n’est pas forcément une tradition africaine ?

La pénurie du bois

D’une manière ou d’une autre, la pénurie du bois sera l’une des crises les plus graves dans les années à venir et, dont les implications dépassent largement l’approvisionnement en combustible. Depuis plus de trente ans, les institutions internationales ont pris conscience de la déforestation galopante qui affecte toute la bande sahélienne d’Afrique.
Les nomades parcourent toujours plus loin la savane en quête de bois.


Un équilibre entre l’homme et l’arbre

Les équilibres qui s’étaient maintenus pendant des siècles entre l’homme et l’arbre, vont-ils se rompre ? Nous ne la souhaitons pas. Mais nous savons que les problèmes d’énergie, pour toutes les populations du Sahel, se mesurent au temps qu’il leur faut chaque jour pour ramasser le bois nécessaire à la cuisson des aliments.
Pour ne pas assister à la rupture d’un nombre certain d’équilibre qui aurait inévitablement de graves répercussions, sur les hommes, les animaux, les sols, la faune et la flore ; reste l’objet de cette étude, une véritable possibilité de lutter contre la désertification. L’acacia gommier reste l’arbre première ressource du Sahel.

Des programmes de reboisement

Depuis plusieurs années, diverses associations, notamment Aidgum (Association Internationale pour le Développement de Natural Gum) - AIDGUM représente 14 pays produisant l’Acacia gommier : Mali, Niger, Nigeria, Mali, Mauritanie, Sénégal, Soudan, Burkina Faso, Cameroun, Tchad, Éthiopie, Érythrée, Ghana, Kenya et Tanzanie – CNI Rouen France est le principal sponsort de AIDGUM
et l’U.E. s’inquiètent et multiplient les programmes de reboisements et de sensibilisation des populations au grave problème de désertification. Elles ont en outre le souci de mieux faire connaître arbres et essences de la bande Sahélienne. La reprise d’un potentiel existant, comme l’acacia gommier peut largement contribuer à freiner justement cette avancée inexorable du désert.

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